bon, un petit jeu un peu débile, comme tous les jeux xD Il consiste à coller la dernière chose que vous avez copier x) C'est pas bien difficile x) et puis des fois c'est marrant on se demande quand même pourquoi les gens ont copiés tel ou tel machin xD (ouais moi ça m'amuse xD)
So, la dernière chose que j'ai copier (ça doit être un rp si ma mémoire est bonne xD)
Citation :
Prudence est mère de sureté dit on, dans le monde des chasseurs c’était d’autant plus vrai, il fallait sans cesse qu’ils se méfient de chaque personne croisant leur route car un regard ne suffisait pas à déterminé la nature de la personne se tenant en face de soit, on pouvait douter de tout un chacun, mais baisser rapidement la garde grâce à un regard ou une expression familière et ce soudain manque de vigilante pouvait avoir un pris élevé le prix d’une vie, trop imprudente qui aurait sauté dans un piège trop bien échafauder pour qu’on puisse l’éviter. Les règles de la vie sont parfois difficiles à comprendre et pourtant, les parents tentent de les introduire dans la tête des enfants par des « ne jamais faire confiance à un inconnu », « ne jamais suivre un inconnu », mais le mal est parfois plus intelligent que les règles et peu les défier en s’introduisant dans le corps d’une personne connue, à qui on fait confiance, et voilà comment s’achèvent les choses. C’est triste à dire, mais le plus simple serait de ne faire confiance à personne, de vivre en solitaire, isolé le plus loin possible du reste de la population pour avoir l’assurance que personne ne menace notre vie ! Mais bon, il faut avouer que ça rendrait la vie fort pathétique et déplaisante voir même dépourvue d’intérêt. Alors oui, il est plus agréable pour tout le monde de vivre comme si le danger n’était pas à chaque coin de rue même si c’est malheureusement le cas, l’humain est vil et sombre il est capable de tuer avec presque autant de cruauté qu’un démon alors même pour ceux qui ne se doute pas de l’existence des créatures surnaturelles, le monde reste remplit de personne on-ne-peut-plus malveillantes à la hauteur des plus grand psychopathe des films d’horreurs, des Jigsaw en puissance, qui peuvent vous ôter la vie - ou pas d’ailleurs avec Jigsaw parce qu’il laisse le choix « vivre ou mourir, c’est à vous de survivre » qu’il dit ! - dans les pire tortures possibles inimaginables alors que votre monde semblait beau et votre vie semblait longue, le problème avec ses gens là c’est qu’on peut pas les reconnaitre en les croisant dans la rue, ils se cachent parmi le reste de l’humanité, se comportent normalement jusqu’à vous avoir sous la main pour faire ressortir leur côté bestial et sanguinaire, donc au fond, démon, pas démon, le résultat est à priori le même quand on est pas fichu de se méfier un peu et ça j’en connais une qui le sait parfaitement et il s’agit de la jolie blonde répondant au doux nom d’Lumen Strauss ! Premièrement, elle savait se méfier des gens parce que ses parents le lui avait convenablement appris, deuxièmement, elle a vu tout les saw, donc Jigsaw ne lui fait même pas peur et troisièmement elle sait que le mal peut être absolument n’importe où et qu’il est pas forcément humain, normalement, elle sait aussi qu’on ne se promène jamais dans les rues d’une ville sans être armée, mais cette règle qu’elle avait apprise grâce à l’homme qui l’avait formée, elle l’avait quelque peu oubliée ce soir là, après tout, elle s’était dit qu’elle ne resterait pas très longtemps en ville, en fait, elle serait sans doute rentrée à l’hôtel juste après son café si elle n’avait pas fait cette étrange rencontre, voilà juste devant ses yeux un exemple type de personne dont il faut savoir se méfier. Non pas que son expérience lui ai appris à se méfier de Sam Winchester en lui-même, ce ’était pas ça, au contraire, elle n’avait rencontré lors d’une chasse et ils avaient vite sympathisé, ils s’était recroisés plusieurs fois et chasser avec Sam et son frère ça avait toujours parut différent des chasses qu’elle faisait d’ordinaire, evidemment, plus on est fous plus on rit quoi qu’en chasse on est pas vraiment là pour rire enfin bref, chasser avec quelqu’un d’autre qu’Ashley, sa sœur c’était quand même presque plus agréable, pas la peine de se faire du soucis pour la dite sœur en question et surtout si elle n’était pas là, pas la peine de subir ses petits problèmes qui entravaient une chasse ou la retardait alors que les problèmes en questions n’en étaient même pas des vrais, disons qu’Ashley c’était Ashley, une fille tout à fait hors du commun que sa sœur aimait plus que tout au monde mais qui n’en restait pas moins l’une de filles les plus chiantes de la planète ! Ceci dit Lumen avait fini par ce faire au caractère de sa sœur au fil des années et même si elle râlait beaucoup, il y avait certaines choses qu’elle ne remarquait même plus, heureusement pour elle d’ailleurs !
Enfin bref, revenons à Sam Winchester, ce fidèle compagnon de chasse qu’Lumen avait su tant apprécier par le passé, elle aurait aimé pouvoir lui faire confiance comme si entre deux les choses étaient exactement comme la dernière fois qu’ils s’étaient croisés, une amitié stable et durable, ni plus ni moins, après tout ce temps, ça aurait été tellement agréable de revoir un ami, mais bizarrement il y avait un grand malaise dans la situation, des choses que la belle blonde ne pouvaient pas comprendre, en effet, le dit Sam était censé être mort, c’est-ce qu’on avait dit à Lumen pour faire court et évidemment elle ne connaissait pas la vrai et longue histoire, Lucifer, sa prévue apocalypse et Sam qui offre son corps - attention pas d’allusion perverse hein - au diable pour sauter lui-même dans la cage dorée de mister Lucifer gagnant ainsi son ticket pour l’enfer ! Oui, heureusement qu’Lumen ignorait cette version de l’histoire, sinon ça aurait pas était de la méfiance qu’elle aurait éprouvé mais sans doute de la peur qui aurait été on-ne-peut-plus justifiée, si seulement elle avait su, elle aurait pu se douter qu’il ne s’agissait pas de Sam en face d’elle mais bel et bien du diable en personne, c’était quand même un honneur de se retrouver face au diable non ? Ouais enfin un honneur dont tout le monde pourrait se passer. Quoi qu’il en soit la pauvre Lumen aussi méfiante soit elle était loin de s’imaginer qu’elle était face à Lucifer et même si elle avait des doutes, elle sentait au plus profond d’elle-même qu’il s’agissait bien de Sam et c’était sans aucun soute parce qu’elle voulait que ce soit Sam, mais ses expression du visage, sa façon de réagir, c’était tout à fait Sam, alors qui ne serait pas tombé dans le panneau après tout ? Tout semblait prouver qu’il s’agissait bien de Sam tout, jusqu’à sa façon de dire les choses et ce petit sourire qui se voulait rassurant, Lumen souffrait peut être d’une naïveté passagère, mais elle n’arrivait pas à voir les choses autrement qu’elle voulait bien les voir et alors qu’il lui répondait, elle sentait cette méfiance partir comme si une simple phrase un simple sourire pouvait lui prouver qu’il y avait une explication valable à la présence d’une personne dite morte juste en face d’elle. Elle baissa la garde, son regard sembla perdre cette méfiance qu’il avait gagné juste auparavant juste au moment ou Sam proposa de tout lui expliquer, et oui, voilà, elle avait raison se disait elle au plus profond d’elle-même, il y a bel et bien une explication logique à ça et bien sûr cette explication elle voulait l’entendre. Elle acquiesça d’un léger mouvement de tête avant de montrer d’un geste rapide de la main le café sont elle était sortie quelques minutes plus tôt.
« Je suis prête à t’écouter, on a cas aller dans ce café … »
Oui, ils pouvaient aller au café, imprudente sotte que faisait Lumen en cet instant présent, si elle avait était un tant soit peu plus intelligente, elle l’aurait ramené à l’hôtel, là où elle avait tout le matériel nécessaire pour vérifier qu’il s’agissait bien de Sam et non pas d’une quelconque créature qui aurait pu prendre sa place, mais l’idée de l’hôtel ne lui traversa même pas l’idée, à croire qu’elle ne doutait même plus de la réelle identité de Sam, il lui en avait fallu si peu pour baisser la garde alors qu’elle avait appris et qu’elle savait pertinemment qu’elle devait se méfier de n’importe qui qu’elle pouvait croiser dans n’importe quel endroit de cette misérable planète et qu’en effet, il n’était pas toujours utile de se fier aux phrases dites par les parents, se méfier des inconnus c’est un fait qu’il faut avoir compris, mais ce qu’il faudrait encore plus comprendre, c’est qu’il fallait encore plus se méfier des personne qu’on connaissait et qui semblaient être revenus de parmi les morts ! On prévient pas les gens de se méfier de ces gens là, en même temps vous me direz, en vous aurez bien raison, que c’est pas tous les jours que les gens reviennent de parmi les morts, mais merde ! Raison de de plus de se méfier, c’est pas anodin comme situation ! Mais non, rien à faire, après avoir esquissé un léger sourire vis-à-vis de son interlocuteur, un petit mais beau sourire, laissant voire ses belles dents blanches digne d’une publicité pour le nouveau dentifrice de je ne sais trop quelle marque qui rend les dents supra blanche et une haleine supra fraiche ! En même temps vous m’excuserez mais c’est le but de tout les dentifrices hein, y en a pas un qui a était créé pour donner une haleine de chacal et rendre les dents jaunes et toutes pourries, sinon, ce serait pas le nouveau dentifrice au menthol ou à la fraise mais le super dentifrice au tabac ! Tout à fait charmant et utile comme dentifrice nan ? Jsuis sûre qu’il aurait du succès au près des fumeurs celui là ! Enfin bref passons, après ce beau sourire, la jeune femme se retourna pour se rendre en compagnie de Sam - ou pas - dans ce fameux café qu’elle avait quitté quelques minutes plus tôt, elle se dirigea presque instinctivement vers la table qu’elle avait quitté quelques minutes plus tôt et qui venait juste d’être débarrassée, elle pris place au même endroit, une fois face à Sam, elle jeta un regard à la serveuse qui finissait de laver son bar, et qui dit signe pour dire qu’elle arrivait, Lumen reposa son regard beaucoup plus calme et doux qu’auparavant sur le jeune homme.
« Alors ? »
Simple adverbe - joueuse pas douée en grammaire, joueuse pas sûre - pour demander les explications plus ou moins promise par le jeune homme et qu’elle attendait presque avec impatience comme pour confirmer l’idée qui avait déjà bien germé dans sa petite tête blonde, idée pourtant absurde et erronée, qu’elle avait bel et bien Sam Winchester en face d’elle. Lumen ne se trompait pas souvent en principe, elle était plutôt intelligente et avait de bonnes intuition, et celle qu’elle avait en ce moment était bonne bien sûr, juste incomplète, elle avait raison Sam était là, quelque part dans ce gigantesque corps qu’était le sien, mais il n’était pas seul et pire encore il n’était pas maitre de son enveloppe charnelle et la personne qui l’était à sa place, mieux valait-il pour Lumen qu’elle l’ignore …
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Sujet: Re: ctrl + v Jeu 28 Oct - 8:58
ça pe piker aussi lool
Spoiler:
rire à trop fort même nous on se rappelle pas toujours de notre copier ça fait rire
PRÉNOM(S) ET NOM • ici ÂGE • ici CONFRÉRIE • Oui - non (si oui dire laquelle) I'M A ... • Année d'étude ou emploi MY NIGHTMARE IS • écrire ici les plus grandes peur de ton personnage (aa)
Le blog d'un autiste qui porte le même prénom que moi.
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Sujet: Re: ctrl + v Dim 31 Oct - 22:57
#FFDEAD
Un code couleur pour ma fiche de topics xD
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Sujet: Re: ctrl + v Dim 31 Oct - 23:15
Un rp^^
Spoiler:
Ma remarque sur le garde du corps provoqua chez River une réaction assez prévisible. Il avait saisit l’allusion et je n’en étais pas forcément inquiète. Honnêtement, au pire des cas, il découvrait ma seconde profession, et dans ce cas-là, il emporterait mon secret dans sa tombe… dans les jours à venir. Pourquoi devrais-je me méfier de ce gars-là ? J’étais riche, connue, respectée. Même s’il avait des soupçons sur quoi que ce soit me concernant, il aurait vite fait d’abandonner. J’avais un réel pouvoir dans cette ville, c’était jouissif, et Anteynara Anderson avait du pouvoir sur tous les gens tels River Howard. Je vis l’un de ses sourcils se lever suite à ma remarque. En parfaite synchronisation, je laissais le pouvoir à ce sourire en coin machiavélique qui prenait possession de mes lèvres. C’était un sourire discret, et personne ne l’avait remarqué. Pas même River. Puis je reprenais le contrôle et mon esprit revint à la conversation. C’était étrange, et plaisant, cette habitude de toujours avoir une longueur d’avance sur tout le monde. Il se doutait que quelque chose n’allait pas, mais pensait vraiment avoir fait une grande découverte sans que ça ne soit calculé, ou qu’un plan de secours, un plan B, suivi d’un C et d’un D (pour la suite je vous laisse deviner, en espérant que vous connaissez l’alphabet), ne soient prévus ? J’aimais les situations étranges, celles où l’on mettait les autres mal à l’aise. J’aimais lorsque ça devenait un peu dangereux, voir très dangereux, c’était… intéressant et amusant. J’adorais pouvoir manipuler tout le monde en faisant croire aux autres qu’ils avaient les dés en main. C’était ça le véritable don de la manipulation. Manipuler quelqu’un, ce n’était pas influer sur cette personne pour qu’elle fasse le bon choix. Manipuler quelqu’un c’était faire croire à cette personne qu’elle avait le dessus, que le pouvoir lui appartenait, qu’en quelques secondes elle pouvait vous détruire, alors que c’était l’inverse… Bon, d’accord, plus je parlais et plus je sortais l’artillerie lourde. Ca devenait de plus en plus flagrant, de plus en plus gros, énorme. Et c’était tellement drôle de le voir réagir à chacune des mes allusions, métaphores ou phrases un peu trop… expressives. Il venait chercher l’inspiration. C’était un mensonge, bien sûr. Regardez-le donc. Je n’étais pas une imbécile, je savais que River Howard n’était pas un artiste, pas un écrivain, pas… ce que vous voulez. Et le pire dans tout cela, c’est que mentir ainsi me poussait à me poser de plus en plus de questions. Et peut-être même cela me permettrait-il d’orienter mes suppositions vers un domaine particulier. Et là, je me mettais d’un coup à m’imaginer durant quelques instants tout un tas de scénarii possibles, les plus insensés et complètement ahurissants les uns que les autres. Pour mon plaisir personnel, il m’arrivait de me faire des films dans ma tête, et souvent c’était haut en couleurs. En pensant à River, je me mettais à l’imaginer en témoin protégé, ou au contraire en serial killer (note de la joueuse : ils pourraient s’entendre qui sait xD), ou en malade mental échappé d’un asile et recherché dans plus de 20 états, l’état de New York non compris dans le lot, sinon il ne serait pas là. Je revins sur Terre peu de temps après cette dernière hypothèse totalement improbable, en me disant à moi-même qu’il faudrait vraiment un jour que je prenne plus de temps pour ces réflexions personnelles. Ca m’éviterait de perdre des secondes de ma vie à imaginer des choses sans aucun sens. Anteynara Anderson, la femme d’affaires si connue, ne se posait pas de questions sur River Howard, la nouvelle connaissance du zoo. C’est pourquoi je réfléchissais à toute vitesse à la réaction d’Antey, et naturellement, ces mots me sortirent directement. « Vous êtes un artiste, je comprends. Vous peignez ? Non… Vous écrivez ! J’en suis certaine, vous êtes écrivain. » Je n’attendais pas vraiment de réponse, c’était plutôt comme une réflexion à voix haute. En tous cas, j’avais à peine parlé qu’il déposait dans ma main des cacahuètes qu’il venait de prendre à un gamin. Je ne compris pas tout de suite, jusqu’à ce que l’un des singes s’approche. Pour la première fois, River me surprenait. C’était assez exceptionnel. En fait non, en écoutant ses paroles, il m’impressionnait. J’ai du mal à l’avouer. Mais ça, c’est vraiment exceptionnel. Ces mots, ils auraient presque pu sortir de ma bouche. En règle générale, je l’aurais très mal pris. Mais le ton de la discussion m’empêchait de voir là menace ou impolitesse. Car oui, n’étant pas stupide j’avais compris qu’il parlait de moi. Je réfléchissais à nouveau à quoi répondre. Et une réponse toute faite, comme si c’était la pure réalité me vint. Je voulais parler, mais il me devança. Jouant la carte de la politesse, je l’écoutai attentivement. Puis, je répondis, sur le même ton que précédemment. Seulement, j’arrêtais de jouer l’imbécile femme riche sans personnalité et totalement lisse, en devenant sérieuse, et en donnant de la profondeur au personnage que je jouais. Pourquoi ? River avait des doutes sur moi, mais des doutes tout simplement. Donner un autre côté à mon personnage était un moyen de donner une direction à ses soupçons, en l’éloignant de la vérité, et en faisant durer le jeu. Je baissais la tête, me donnant un air grave inspiré par ces films aux airs mélodramatiques, pourtant si bien joué et collant parfaitement à mon personnage. « Eh bien… On va dire que oui, mes journées ressemblent à ça. Mais le lieu importe peu. Je veux dire, je me moque d’être dans un salon assise sur un sofa de velours tant que je suis libre de vivre ma vie. Donc mes journées sont assez différentes, ma vie n’est pas une suite de choses ennuyeuses et futiles. » Je lui adressait un petit sourire réellement sincère, ou pas… au fond.
I used to be someone happy You used to see that I'm friendly All your smiles, all is fake. let me come in, I feel sick, gimme your arm From the shadow, to the sun only one Step and you'll burn Don't stay too high
« Cette histoire aurait pu avoir le mérite d'être derrière nous à présent. Et c'est ce que nous pensions, le cauchemar était terminé, l'erreur avait été réparée et ce, grâce à une poignée d'êtres humains. Trop facile ? Oui, sans doute et nous aurions du nous en douter. Qui sait quelle folie nous a frappés lorsque l'on a cru qu'Il était désormais redescendu dans sa cage, enfermé à jamais, plongé dans l'obscurité alors qu'il venait tout juste de sortir... et que, comme il le disait si bien, il avait toujours bon nombre de coups d'avance sur les autres. »
ELLINGTON - MISSOURI ♦ JUILLET 2009
Ellington... si le reste du monde avait eu le regard tourné vers cette ville au moment de la toute fin de nos histoires, il en aurait été glacé d'effroi. Tout avait disparu, plus de démons, plus de Mephisto et plus de sortilège placé sur la ville... on aurait presque pu croire que rien n'avait jamais secoué ce petit bled sans problème. On aurait pu, si seulement les cadavres qui jonchaient le sol ne se comptaient pas par centaines, et si la moitié des bâtiments n'avait pas été dévastée. Un carnage tristement historique, incompréhensible d'ailleurs qui plaça la ville dans un statut de... ville hantée, ou quelque chose s'en approchant quelque peu. Les mystères d'Ellington n'ont jamais été livrés et ne le seront jamais, personne ne saurait dire ce qui a bousculé la vie de ses habitants pendant cette nuit pleine d'horreurs. A croire qu'ils ont tous perdu la mémoire, à croire qu'ils tiennent par-dessus tout à mourir avec le secret de ce qui avait fait de leur ville, la principale attraction journalistique du pays. Ils étaient peu nombreux à savoir ce qui était réellement arrivé, ils étaient peu nombreux oui, et ils avaient déjà fuit, persuadés que l'histoire était loin d'être terminée et qu'à présent, Ellington n'était plus que le siège poussiéreux d'une bataille déjà révolue que L'Enfer avait gagné.
Personne ne prêta attention au retour de Dean Winchester à Ellington... personne, si ce n'est ceux qui l'attendaient, ceux qui avaient remarqué sa disparition et attendaient fébrilement le moment où il pourrait ou non revenir... et alors que le calme envahissait à nouveau Ellington, ils avaient tous été persuadés que c'était maintenant que le Winchester devait refaire son entrée. Si tant est qu'il soit encore en vie. Silencieusement dévasté par ce qu'il avait vécu pendant sa disparition, Dean n'a encore aujourd'hui, que trop peu parlé de ce qui avait mis fin à toute cette première histoire, et il y a bien peu de témoins pour répéter les dires du chasseur désormais disparu de toute route américaine depuis, comme s'il avait pris sa retraite après avoir sacrifié bien plus que ce que l'on peut croire parfois...
« Car oui, nous pensions tous que le sacrifice de Sam Winchester n'avait pas été vain et à présent, la seule chose que nous pouvions donner à Dean c'est un moyen de pouvoir disparaître, de pouvoir être oublié des démons, du surnaturel. Poursuivi par le malheur d'avoir perdu chaque membre de sa famille l'un après l'autre sans doute, mais capable d'avancer comme chacun d'entre eux l'aurait attendu de lui. »
c.livejournal&misty_creates
NASHVILLE - TENNESSEE ♦ JUILLET 2009
C'est ici que se dresse le théâtre de cette fin de début. Et c'est à ce moment précis que la folie a sévi quelques optimistes qui croyaient que le pire était derrière eux. Une formule récitée en enochéen, un trou béant ouvrant sur les profondeurs de la terre vers lesquelles aucun être humain censé n'irait... des cris stridents, des plaintes de douleur remontant de ce puits sans fond vers la surface terrestre. L'Apocalypse à proprement parler... ou plus simplement, l'Enfer même. Les choses se sont précipitées à vive allure, vite, très vite, trop vite, il ne fallait surtout pas manquer cette seule et unique chance. Il ne fallait même pas laisser le temps à la peur de s'immiscer dans chaque cellule. Agir. Il fallait agir sans réfléchir, persuadé d'ainsi pouvoir réparer le mal qui avait été causé au quatre coins du globe avec encore une discrétion doucereuse qui n'aurait pu qu'annoncer que ce show-ci, n'était pas l'Apocalypse à proprement parler. Un saut fatal, une chute qui décida de sa destinée à lui, Sam Winchester, chasseur de 26 ans à peine... à lui et au reste du monde. Rédemption qu'il paya de sa vie, s'offrant à l'Enfer éternel dans la cage profonde où, des millénaires auparavant, l'Archange Michael avait envoyé son traître de Frère. Une nouvelle fin, un calme après une tempête qui n'avait pourtant sévi que trop peu de temps. Un espoir que personne ne put s'empêcher de saisir aveuglément, une erreur fatale sans doute...
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« C'est historique, neuf ans et quelques jours après l'anniversaire des attentats du 11 septembre, New York est à nouveau frappée par une attaque inconnue. Le seul témoignage crédible parle d'une intense lumière blanche avant le grand silence qui précéda la destruction pure et simple de toute l'île de Staten Island. Les autorités n'ont pas encore réussi à se rendre sur les lieux mais les chances de retrouver quelques survivants est très mince et malgré les paroles du président américain, nul ne parvient à rester optimiste face à cette nouvelle plaie imposée par Dieu au peuple des Etats-Unis... »
STATEN ISLAND - NEW YORK ♦ SEPTEMBRE 2010
Corps perclus de douleurs, pâles et tristes lambeaux de ce qu'il avait été autrefois. Autrefois ? Il y a des millénaires... plus encore, ou peut-être pas. Si, il se souvenait être tombé depuis bien trop longtemps déjà, trahi... trahi par son propre frère... Michael, non, Dean. Dean ? Pensée fugace alors qu'il sentait une dangereuse migraine venir charmer ses tympans et vriller son esprit. Le souffle court, les muscles tendus par des crampes, il avait l'impression de ne même plus avoir une quelconque pensée, alors que quelque part... il se sentait capable au fond de lui de pouvoir éteindre ces douleurs. Un froid, un vide sans nom alors que sa peau était encore brûlante. Où était-il ? Quelque part, une surface froide, friable, quelque chose qui lui collait à la peau et rendait cette sueur de plus en plus insupportable. Il eut un frisson, il faisait bien glacial par rapport à l’air bouillant qu’il gardait encore dans les poumons et qui semblait les avoir réduits en cendre tant de fois. Qu’est ce qu’il faisait là ? Il avait l’impression d’avoir aucune attache ici, aucune raison de respirer cet air tranchant. Chaque inspiration emplissait ses poumons d’une même douleur, pas si étonnant que ça que les nouveaux nés crient à peine voient-ils le jour ! Il aurait pu hurler lui aussi, si seulement il avait encore un semblant de voix qui sortait de sa gorge sèche.
Des bribes, des souvenirs, des flashs qui reviennent remplis de sang, de douleur et de visages qu’il ne connaissait pas, des visages difformes, des ombres, des silhouettes à peine perceptibles à travers le rideau de douleur qui l’envahissait chaque seconde de plus en plus. Chaque muscle crispé de douleur, il réprima un gémissement, incapable de cacher toutes les grimaces qui parcouraient ses traits, si gracieux d’habitude. Il tenta de se relever, mais resta incapable d’avoir le moindre mouvement, il avait l’impression de ne plus savoir marcher… ou non, il ne savait même plus comment marcher, ni même comment parler. Malgré les peines qui lui écartelaient complètement le corps, il se retrouva à esquisser un léger sourire, ressentant une légère... satisfaction à se retrouver là. Peu à peu, la douleur s'effaça, comme une plaie qui se renferme avec une légère douceur, laissant juste une simple emprunte derrière elle... il avait l'impression de pouvoir se relever de tout à présent, gagné par une nouvelle énergie qui s'éveillait peu à peu d'un sommeil profond et forcé.
Fatigué, tiraillé, il perdait peu à peu le nord alors qu'il semblait sortir d'un repos qui avait duré bien plus longtemps qu'il ne l'aurait voulu. Des dizaines d'heures ou quelques minutes à peine... il était incapable de dire depuis combien de temps il se trouvait dans ce pathétique état, sentant des bribes revenir à ses pensées, sentant des bouts de son passé lui échapper dans les moments où il se sentait gagné par cette nouvelle puissance régénératrice. Un instinct de survie quelconque, alors qu'il sentait qu'il finirait par crever s'il restait ainsi, et il se laissa gagner par cette douce sensation, cette puissance qui dépassait totalement les limites de son corps, chaque parcelle de sa peau pour aller s'étendre bien plus loin, dans des retranchements plus sombres et plus complexes. Ce même rictus perçant à nouveau son visage, il scruta les alentours avec un regard quelque peu... rieur alors que quelques instants plus tôt, on aurait sans doute pu lire de la douleur dans ses prunelles. Obéissant à cette voix qui guidait ses pensées à présent, il se releva, à peine surpris de ne même pas ressentir le poids de son corps ou la gravité qui le clouait au sol... non il échappait à toutes ces lois stupides... et il avait déjà ressenti pareille sensation... Son regard se posa sur une pâle branche d'arbre brûlée par le feu qu'il avait répandu lors de son retour. Posant le bout de son doigts contre la naissance de la branche, il sentit son sourire s'étirer lorsqu'un givre blanchâtre commença à recouvrir la branche.
Parfait. Rien ne semblait manquer. Entier et toujours le même. Des souvenirs qui capturaient son attention, le perdant l'espace de quelques secondes dans les méandres d'une pensée qui s'égarait... il remonta tout pile avant que l'autre ne prenne le dessus. Pas tout de suite, Sam Winchester était encore bien trop affaibli par cet arrêt sur la case Enfer pour pouvoir faire preuve de la moindre résistance... Se détournant pour abandonner cette pathétique branche à sa triste mort, il s'attarda à observer les alentours... Le petit Sammy avait tellement perdu d'énergie à lutter pour reprendre le contrôle quelques secondes pour ouvrir la brèche et se jeter dedans... et voilà tous ses efforts réduits à néant ! Et en un an à peine... pas besoin d'attendre des millénaires cette fois-ci. Tout s'était exactement passé comme prévu, pensée plaisante qui lui arracha un nouveau sourire. Parfait. Les Anges avaient sans doute du déserter la Terre plus vite qu'ils ne l'avaient envahie... il avait le temps de répandre une parcelle de sa puissance sur les humains avant que ces encombrants Frères ne reviennent à l'attaque... trop tard sans doute, c'est ça qui serait le plus amusant. L'air de l'Enfer avait finalement rapidement quitté ses poumons et à présent, c'était uniquement l'air terrestre, l'air que ces petits humains respiraient qui emplissait ses poumons... sensation délicate, extrêmement plaisante sur laquelle il s'attarda quelques instants, sentant un frisson lui lécher l'échine. Quel retour discret... mais la suite ne saurait se faire attendre, il avait assez joué... On ne pouvait pas en attendre moins venant de Lucifer.
COPYRIGHT : MARY-W. alias Sam Winchester Toute copie totale ou partielle de ce qui est écrit est interdite
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LE STAFF ♦ Dean & Sam Winchester - Administratrices & Jaelyn N. Miller - Modératrice. LE DÉBUT DE L'AVENTURE ♦ Le 13 juillet 2009. NOMBRE DE LIGNES ♦ 20 lignes minimum. LA CHOSE IMPORTANTE ♦ SFTD en est à sa deuxième saison. L'AVIS DES FIDÈLES ♦ Toujours positif, alors venez ♥.
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