Stanford, toute une foule ! Au milieu de cette foule, vous allez pouvoir remarquer cet homme qui peut ressembler à tant d'autres. Quelques personnes parmi les élèves et professeurs le connaissent. Son nom ? Reaver Whittaley. Ça ne vous dit rien ? Pourtant, il est âgé de 26 ans et il fait tourner Stanford. Il a le poste de barman à Palo Alto. Alors ? Il ne vous dit toujours rien ? Eh bah apprenez donc à le connaître !
❦ sa passion, c'est la musique, dès qu'il en a l'occasion, il prend sa guitare et joue.
❦ il fume beaucoup, et déteste qu'on lui fasse la morale là-dessus.
❦ il est mystérieux, drôle, légèrement baratineur quand il veut quelque chose, charmeur et sait obtenir ce qu'il désire s'il s'en donne les moyens (ce qu'il fait en général).
❦ quand il est embarrassé, il se passe la main dans les cheveux ou se mord la lèvre.
❦ il a parcouru la totalité des États Unis, ou presque, afin de réaliser son rêve de devenir chanteur ... avant de comprendre que son style ne serait pas d'actualité.
❦ il arrive facilement à se faire des amis, on l'apprécie généralement au premier coup d'œil.
❦ il aime découvrir et apprendre, de nouvelles culture, de nouvelles aventures ...
❦ quand il aime quelque chose ou quelqu'un, c'est entier. Et il ne partage pas.
❦ il chante sous la douche, court tous les matins, mange pour quatre et ne bois jamais d'alcool (excepté la bière).
❦ il est à Palo Alto pour Campbell.
Si je devais commencer par le commencement, je vous dirais que je m’appelle Reaver Whittaley. Que je suis né un 10 novembre 1984 dans le Texas et que j’y ai toujours vécu. Que j’avais des parents géniaux qui partageaient la passion de la musique avec mon frère, ma sœur et moi. Que nous avons grandi dans un ranch, typique du Texas même et que j’ai adoré ma vie là-bas.
Seulement, il m’en fallait plus. Plus que succéder au ranch de mon père. Plus que jouer ma musique en hobby chez Charles et avoir les mêmes compliments des mêmes habitants. Plus que Jenny Morrison et son joli minois, désireuse de me satisfaire par tous les moyens, notamment à l’arrière de ma voiture. Plus que le Texas même. J'avais toujours eu le goût de l'aventure et l'envie de découvrir le pays. L'envie de percer dans la musique aussi. Et à 19 ans, j'y croyais. Je n'avais pas le look hollywoodien, c'était certain, mais j'étais persuadé que le look texan serait un nouveau plus dans le monde musical. Un genre unique. Enfin, j'avais la tête pleine de rêves.
Mais la partie la plus importante et la plus déterminante de ma vie commence à mes 19 ans. Une aventure hors du commun et un rêve qui devient réalité. C’est avec Neal que j’ai pris ma guitare, mes économies et ma soif d’adrénaline pour parcourir le pays. Et se faire découvrir. On ignorait si ça marcherait. On ignorait si on avait réellement le talent pour ou si on aurait même assez pour faire ce voyage. Mais rien n’aurait pu nous arrêter à cette époque.
Pendant quatre ans, on a bougé de villes en villes, d’états en états, se produisant sur de petites scènes. Nous n’avions pas l’allure et le style recherché des grands maitres, mais dans ces petits bars et ces petits concerts, on arrivait à se faire apprécier. C’était agréable de rencontrer quelques amateurs de country. Mais cela ne suffisait pas à faire carrière. Juste à nous permettre de manger, dormir au chaud et parcourir plus le pays, ce qui était déjà énorme. Si le succès nous manquait, on était heureux de ce que la musique nous apportait.
Puis, à 23 ans, alors qu’on parcourait la route, direction petit bled près de Washington, elle est apparue. Seule. Trempée par la pluie. Frigorifiée. Perdue. Et magnifique. Je me suis dit qu’elle serait insensée d’accepter de monter avec nous, mais qu’elle ne risquerait rien comparé à tous les tarés qu’elle pourrait rencontrer sur la route. Elle avait hésité, pour finalement grimpée dans le camion entre Neal et moi. On n’avait posé aucune question, du moins pas sur la raison de son apparition. Elle s’appelait Campbell, et elle irait là où on pouvait la déposer.
L’électricité que j’avais pu ressentir à son contact m’avait troublé. Mais je préférais ne pas chercher à comprendre. Elle faisait un bout de chemin avec nous, parlant de plus en plus, s’intéressant à notre aventure hors du commun et nous faisant découvrir sa propre passion pour la musique. Naturellement, elle décida de nous accompagner là où nous devions nous produire. Sans se demander pourquoi, j’avais accepté. L’alchimie évidente qui nous liait était palpable, me disait Neal. Il nous fallait en faire quelque chose. Alors je l’avais contrainte, sans la prévenir, de monter sur scène et chanter avec moi. C’est peut-être à cet instant que j’ai réalisé que ce qu’elle me faisait ressentir était différent.
Notre relation, passionnelle et fusionnelle, a duré 2 semaines. Ni plus, ni moins. Pourtant, j’avais l’impression de la connaitre depuis une éternité. Et les sentiments m’avaient effrayé. Plus que je ne pouvais l’admettre. Et ce matin-là, alors qu’elle s’était endormie dans mes bras en prononçant ces mots, ces mots terrifiant, je m’étais enfui. Littéralement. Comme un lâche. Pris de panique, pas prêt du tout pour ce qu’elle attendait de moi. Je lui avais laissé de quoi rentrer chez elle, sans donner de véritable explication. Je n’étais pas fier. Mais à ce moment-là, ça me semblait être plus juste pour elle.
J’ai continué ma route. J’ai continué, avec Neal, à me produire dans les petites villes qui acceptaient de nous écouter. Ça nous a suffi pendant un temps. Puis Neal a rencontré sa « Campbell », comme il m’a dit. Et il s’est posé. Était-ce le moment pour que je me pose enfin aussi ? Seulement, où ? Et mes souvenirs me ramenaient toujours vers Elle. J'ignore si j'aurais tenté de la retrouver sans Neal, mais c'est lui qui m'a poussé à partir. A foncer, quoiqu'il arrive, sans regret. Alors je l'ai écouté.
Me voilà donc à Stanford, Palo Alto. A l’époque, je me souviens l’avoir entendu dire qu’elle devait y faire ses études. Peut-être est-ce stupide, peut-être n’y est-elle plus. Mais il me fallait tenter. Parce qu’elle était, et je ne le comprenais que maintenant que j’avais mûri, mon point de chute.
Mais je me doutais bien que les choses ne seraient pas aussi simples. Qu'elle ne m'accueillerait pas les bras ouverts. Que je devrais ramer un long moment avant d'obtenir son pardon. Qu'il y aurait même des chances pour qu'elle ne puisse pas m'aimer. Mais l'espoir fait vivre à ce qu'il parait. Et moi, j'espérais sincèrement qu'elle puisse me pardonner et éprouver encore ces sentiments à mon égard. Tout simplement parce que je les éprouvais aussi, et ce depuis le début.
Me voilà barman au pub de la ville, là où tous les jeunes de Stanford se réunissent le temps d'une soirée ou d'un verre. Elle finira bien par y venir, ou je finirai bien par savoir si elle est toujours là. Sauf que j'ignore encore l'essentiel : elle est mariée.
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Bonjour à tous, KAAiens ! Je me présente, moi c'est Unknown je suis âgée de 24 ans. Pourquoi vous me retrouvez parmi vous ? Eh bien tout simplement parce que le forum est superbe et que j'ai aimé le scénario. Parmi vous, vous me verrez sous le sublime visage de GarrettHOTHedlund environ 7j/7 en présence mais rp selon mon temps libre (1 à 2 fois par semaine) par semaine ! J'oublie quelque chose ? Ah oui, le code du règlement est The children of California shall be our children. Voilà, j'espère que je me plairai parmi vous, au plaisir de rp !
Dernière édition par J. Reaver Whittaley le Lun 31 Jan - 22:02, édité 12 fois
Pardon mais nous ne comptons pas au nombre de lignes mais de mots Il est demandé pour la fiche un minimum de 1000 mots, puisque disons qu'avec la présentation de la fiche, les lignes sont pas mal diminuées de largeur x) Tu es actuellement à 775/1000 mots Il ne t'en reste plus que 225 en fait XD
Oui trente à quarante lignes sur word Désolée que tu aies cru que ce soit sur la fiche =S Enfin bref, pour ce qui est du reste, on ne compte pas les mots non, on utilise ce logiciel tu pourras l'utiliser pour voir x)